Réapprendre à déguster et à ressentir pour mieux manger

Plaisir de manger, dégustation et faim émotionnelle : faisons le point

Nos émotions modifient les signaux de faim et de satiété venant de notre corps

Il n’existe pas de généralités en ce domaine, car chacun réagit avec son histoire émotionnelle : pour certains, la joie, le bonheur, l’excitation peuvent stimuler l’envie de manger, sans doute pour faire la fête ; pour d’autres, ces émotions positives peuvent couper la faim, peut-être parce qu’ils se sentent comblés.

La colère ou la tristesse ont plutôt tendance à couper l’appétit, mais pas forcément. L’anxiété ou la peur peuvent bloquer l’envie de manger, ou bien la stimuler pour compenser le malaise et trouver un plaisir dans la nourriture.

plaisir de manger

En pratique : comment manger en pleine conscience et écouter son corps ?

Tout ce qui survient au cours d’un repas a son importance : la vision, les odeurs, les saveurs, les pensées, les émotions, les sensations …

La pleine conscience nous rend plus présent à cet acte devenu habituel, pour ne pas dire automatique. Prenez le temps de regarder, de sentir, de croquer dans un fruit mûr en laissant la multitude des sensations envahir votre palais, votre corps et votre esprit.

Lors du repas, on nourrit à la fois le corps et l’esprit, les sens et les émotions. Le plaisir alimentaire intervient de façon importante dans l’équilibre émotionnel

Il suffirait de manger en moyenne 20 à 30 calories de trop par jour par rapport à ses besoins, soit la valeur d’un sucre, pour prendre une dizaine de kilos en une dizaine d’années. Être rassasié de calories ou bien de nutriments ne suffit pas pour arrêter de manger ! Encore faut-il être contenté par ce que l'on mange car le plaisir pris à manger a une valeur rassasiante.